Sacrements

Avec la Confirmation et l’Eucharistie, le Baptême est l’un des trois sacrements de l’initiation chrétienne. Celui qui reçoit le Baptême apprend à devenir chrétien. La grâce baptismale délivre du péché, fait naître à la vie nouvelle dans le Christ, fait devenir enfant du Père et temple du Saint-Esprit. L’Église des baptisés tire sa force du Christ mort et ressuscité qui envoie ses disciples baptiser tous les peuples au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit (cf. Mt 28, 19).

Le sacrement de la Confirmation est le deuxième sacrement de l’initiation chrétienne. Il mène la grâce baptismale à son achèvement. Les confirmands reçoivent l’Esprit Saint pour s’enraciner plus profondément dans leur vie d’enfants de Dieu, s’unir plus fermement au Christ, rendre plus solide leur lien avec l’Église, participer plus activement à l’annonce de l’Évangile et témoigner concrètement de la foi chrétienne.

Le sacrement de l’Eucharistie est le troisième sacrement de l’initiation chrétienne.
« Sacrement de l’amour, signe de l’unité, lien de la charité » (Concile œcuménique Vatican II, Constitution sur la sainte Liturgie, n° 46), le sacrement de l’Eucharistie a été institué par le Christ lui-même. Les fidèles qui participent à la célébration eucharistique reçoivent la Parole de Dieu, rendent grâce à Dieu le Père pour ses bienfaits, particulièrement le don de son Fils, prient pour la consécration du pain et du vin, participent au repas pascal en communiant au Corps et au Sang du Christ.

Le sacrement de la Pénitence et de la Réconciliation est donné pour la guérison de l’homme, afin que rien ne le sépare de l’amour de Dieu et de ses frères en Jésus Christ. La réalité du péché est présente dans la vie chrétienne, et l’Église, dont la vocation est d’être signe du salut de Dieu pour le monde, ne peut pas se montrer insensible devant la souffrance humaine. Elle administre le sacrement de la Pénitence et de la Réconciliation pour manifester sa compassion à l’homme pécheur qui crie vers Dieu.

La maladie est une épreuve de la vie. Le malade combat pour guérir. Il a besoin d’être soutenu dans ce combat. L’affection des siens et l’aide des institutions médicales lui sont vitales. L’Église a toujours porté le souci des malades qu’elle considère comme ses fils. C’est pour cette raison qu’elle appelle sacrement l’Onction des malades, qui rappelle le Baptême et encourage le malade à espérer dans le Christ. « Par l’Onction sacrée des malades et la prière des prêtres, c’est l’Église toute entière qui recommande les malades au Seigneur souffrant et glorifié, pour qu’il les soulage et les sauve ; bien mieux, elle les exhorte, en s’associant librement à la passion et à la mort du Christ à apporter leur part pour le bien du peuple de Dieu » .

L’Église est un peuple de prêtres qui, grâce au Baptême, participe au sacerdoce spirituel du Christ. Elle choisit des hommes pour le service des fidèles. Ces hommes, issus « du peuple de prêtres » qu’est l’Église, exercent leur service dans l’annonce de la Parole, la célébration des sacrements et la fonction pastorale (en réponse à une mission qui leur est confiée). Depuis les origines, le ministère ordonné est conféré et exercé à trois degrés : celui des évêques, des prêtres et des diacres.

Dans ce beau sacrement, un homme et une femme qui s’aiment font Alliance pour constituer une communauté de vie d’amour et la fonder sur le Christ. Le sacrement du Mariage signifie l’union du Christ et de l’Église. Toute leur vie, les conjoints, unis dans le Mariage, apprennent à reconnaître le Christ qui aime son Église. Leur amour est ainsi affermi et peut les conduire à l’éternité.

Les funérailles chrétiennes ne sont pas à proprement parler un sacrement. Au sens strict du terme, elles évoquent le Baptême. Elles sont avant tout une célébration liturgique de l’Église. Par elles, l’Église exprime sa communion profonde avec le fidèle défunt. Elle invite la famille en deuil et la communauté rassemblée à entrer dans une prière de préparation à la vie éternelle. La célébration des funérailles est donc une célébration pour laisser vivre la foi, la charité et l’espérance.

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